Maître Paul Sturbois-Nachef conseille et assiste les personnes mises en examen

 

La mise en examen

La mise en examen définie par les articles 79 à 84-1 du code de procédure pénale permet au juge d'instruction, dans le cadre de son enquête, de mettre en cause certaines personnes.  

Il s'agit de celles et ceux à l'encontre desquels existent des indices graves ou concordants rendant vraisemblable leur participation à la commission des infractions dont le juge est saisi.

La mise en examen ouvre des droits particuliers à la personne qui en fait l'objet, mais elle permet aussi que puissent être prises à son égard certaines mesures affectant sa liberté.


Les droits de la personne mise en examen

La personne mise en examen dispose de droits particuliers, elle peut accéder au contenu de la procédure, en solliciter une copie et la traduction des pièces essentielles dans une langue qu'elle comprend.

La personne mise en examen peut formuler des observations et demander au juge de procéder à tout acte d'enquête susceptible de le disculper elle peut également contester certaines investigations. Elle peut solliciter un nouvel interrogatoire, ou encore l'audition, d'un témoin, une confrontation ainsi que la production de pièces utiles à l'information. La personne mise en examen peut demander que ces actes soient effectués en présence de son avocat. 

En cas de refus, le juge d'instruction doit notifier son refus par ordonnance dans un délai d'un mois. La décision du juge d'instruction est susceptible d'appel.

Dans une affaire criminelle, tous les interrogatoires font l'objet d'un enregistrement audiovisuel. Les enregistrements pourront être consultés uniquement en cas de contestation des déclarations faites. Ils sont détruits 5 ans après la fin des poursuites pénales.


Les mesures de sûretés

Dès la mise en examen, le juge peut prendre des mesures pour garantir notamment la présence de la personne concernée durant l'enquête. Il peut ainsi :


Les recours

Contestation au fond

La personne mise en examen peut demander la cessation de la mesure si elle estime qu'il n'y a plus de charges contre elle. La contestation porte alors sur le fond.

Le juge d'instruction peut alors revenir sur sa décision et lui donner (ou redonner) le statut de témoin assisté.

Cette demande peut être faite :

  • à l'issue d'un délai de 6 mois après la mise en examen et tous les 6 mois suivants,

  • dans les 10 jours francs après la notification d'une expertise ou un nouvel interrogatoire.

Contestation sur la forme

Si une personne estime qu'une erreur de procédure a été commise, elle peut demander l'annulation de sa mise en examen dans les 6 mois qui suivent l'audition qui a conduit à l'adoption de la mesure. Cette contestation porte sur la forme : par exemple, si son avocat n'a pas été convoqué dans le délai requis.

La chambre de l'instruction compétente est celle de la cour d'appel dont dépend le tribunal chargé de l'affaire.


Durée et terme de l’instruction

La durée de l'instruction et par conséquent de la mise en examen ne peut excéder un délai raisonnable, évalué en fonction de la gravité des faits reprochés et de la peine encourue.

Le délai maximal est de 2 ans, mais le juge d'instruction dispose toutefois de la possibilité de le prolonger de 6 mois en 6 mois en motivant sa décision par ordonnance.

Si l'instruction est arrivée à son terme et que la personne est toujours mise en examen, cette dernière peut :

  • être renvoyée devant un tribunal en vue d'être jugée,

  • ou bénéficier d'un non-lieu si le juge estime que les charges ne sont pas suffisantes. La personne mise en examen ne sera pas jugée dans cette hypothèse

Le Cabinet PSN Avocat

 
 
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Une expérience acquise au sein de cabinets d’affaires et en entreprise

Paul Sturbois-Nachef diplômé de l’Université de Lille 2, de SKEMA et de l’ESSEC a acquis une solide expérience en matière fiscale et en contentieux au sein de cabinets français et internationaux réputés tant en matière fiscale (Fidal, PricewaterCoopers) que pénale (Gutkès Avocats).

Paul Sturbois-Nachef a travaillé également pendant plusieurs années en tant que fiscaliste au sein de la Direction juridique et financière du Groupe 3SI-OTTO, acteur majeur du e-commerce.


Une connaissance de secteurs d’activités variés

Paul Sturbois-Nachef a été amené durant sa carrière à assister et conseiller des établissements bancaires, des sociétés industrielles, des compagnies d’assurances, des entreprises innovantes, mais aussi de nombreux dirigeants et particuliers tant en France qu’à l’étranger.


Une activité au service de la Défense

Le  Cabinet s’engage au profit de l’accès au droit au plus grand nombre notamment par sa participation aux permanences pénales mises en place par le barreau de Paris.

Paul Sturbois-Nachef est membre de l’Association Des avocats de l’Accès au Droit (ADAD) ainsi que de l’Association des Avocats Pénalistes (ADAP).


Des honoraires optimisés et transparents

Le Cabinet s’attache à pratiquer des honoraires transparents et adaptés à la complexité du dossier.

Paul Sturbois-Nachef fixe les honoraires en concertation avec vous, lors du premier rendez-vous.

Toute prestation fait préalablement l’objet d’une convention d’honoraires, laquelle est établie conformément à l’article 11.2 du Règlement Intérieur National de la profession d’avocat.

Le cabinet fournit sur simple demande un relevé des diligences et du temps passé ainsi qu’une information à jour des honoraires facturés et non encore facturés.

 
 

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En cas d’urgence, le Cabinet est à votre disposition 24h/24 et 7j/7, via le formulaire de contact du site. 

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Cabinet PSN Avocat
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