Le Cabinet PSN conseille et assiste les personnes victimes d’infractions pénales sur internet aussi appelées cybercriminalité

 

Le phishing ou hameçonnage

Le terme phishing est la contraction des mots anglais fishing pour pêche et phreaking pour le piratage de lignes téléphoniques.

Le phishing ou hameçonnage est une pratique malveillante sur internet qui consiste à récupérer les informations sensibles d’un internaute (coordonnées bancaires, éléments d’identité…).

Le moyen utilisé est l’usurpation d’identité, adaptée au support numérique.

Le phishing repose le plus fréquemment sur la contrefaçon d’un site internet (celui d’une banque ou d’un marchand en ligne). 

Le phishing est sanctionné pénalement. En effet, l’article 434-23 du code pénal dispose que :

« Le fait de prendre le nom d'un tiers, dans des circonstances qui ont déterminé ou auraient pu déterminer contre celui-ci des poursuites pénales, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende »


L’usurpation d’identité en ligne

L’usurpation d’identité, modalité du phishing, est également réprimée par l’article 226-4-1 du code pénal, lequel dispose que :

« Le fait d'usurper l'identité d'un tiers ou de faire usage d'une ou plusieurs données de toute nature permettant de l'identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d'autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.

Cette infraction est punie des mêmes peines lorsqu'elle est commise sur un réseau de communication au public en ligne »


Le harcèlement sur internet ou cyberharcèlement

 
 

Le harcèlement est le fait de tenir des propos ou d'avoir des comportements répétés ayant pour but ou effet une dégradation des conditions de vie de la victime (dégradation de la santé physique ou mentale de la personne harcelée).

C'est la fréquence des propos et leur teneur insultante, obscène ou menaçante qui constitue le harcèlement.

Le harcèlement en ligne ou cyberharcèlement est un harcèlement s'effectuant via internet (sur un réseau social, un forum, un jeu vidéo multi-joueurs, un blog...).

Les propos en cause peuvent être notamment des commentaires d'internautes, des vidéos, des montages d'images ou encore des messages sur des forums.

Le harcèlement en ligne est puni que les échanges soient publics (sur un forum par exemple) ou privés (entre amis sur un réseau social).

Le cyberharcèlement est réprimé pénalement, en particulier par l’article 222-33-2-2 du code pénal, lequel dispose que :

« Le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende lorsque ces faits ont causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours ou n'ont entraîné aucune incapacité de travail »


Le traitement illicite des données personnelles

 
 

L’article 226-18 du code pénal dispose que :

 « Le fait de collecter des données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende »

L’article 226-19 du code pénal, quant à lui, dispose que :

 « Le fait, hors les cas prévus par la loi, de mettre ou de conserver en mémoire informatisée, sans le consentement exprès de l'intéressé, des données à caractère personnel qui, directement ou indirectement, font apparaître les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses, ou les appartenances syndicales des personnes, ou qui sont relatives à la santé ou à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre de celles-ci, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende.

Est puni des mêmes peines le fait, hors les cas prévus par la loi, de mettre ou de conserver en mémoire informatisée des données à caractère personnel concernant des infractions, des condamnations ou des mesures de sûreté »


L’atteinte aux systèmes de traitement automatisé de données

 

L’article 323-3 du code pénal dispose que :

« Le fait d'introduire frauduleusement des données dans un système de traitement automatisé ou de supprimer ou de modifier frauduleusement les données qu'il contient est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.

Lorsque cette infraction a été commise à l'encontre d'un système de traitement automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par l'Etat, la peine est portée à sept ans d'emprisonnement et à 100 000 € d'amende »


La pédopornographie

Les propositions sexuelles par internet à un mineur

 

L’article 227-22-1 du code pénal dispose que : 

« Le fait pour un majeur de faire des propositions sexuelles à un mineur de quinze ans ou à une personne se présentant comme telle en utilisant un moyen de communication électronique est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

Ces peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende lorsque les propositions ont été suivies d'une rencontre »

 

La diffusion et/ou détention d’images pédopornographiques

L’article 227-23 du code pénal dispose que :

« Le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d'enregistrer ou de transmettre l'image ou la représentation d'un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Lorsque l'image ou la représentation concerne un mineur de quinze ans, ces faits sont punis même s'ils n'ont pas été commis en vue de la diffusion de cette image ou représentation.

Le fait d'offrir, de rendre disponible ou de diffuser une telle image ou représentation, par quelque moyen que ce soit, de l'importer ou de l'exporter, de la faire importer ou de la faire exporter, est puni des mêmes peines. 

Les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 100 000 euros d'amende lorsqu'il a été utilisé, pour la diffusion de l'image ou de la représentation du mineur à destination d'un public non déterminé, un réseau de communications électroniques.

Le fait de consulter habituellement ou en contrepartie d'un paiement un service de communication au public en ligne mettant à disposition une telle image ou représentation, d'acquérir ou de détenir une telle image ou représentation par quelque moyen que ce soit est puni de deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.

Les infractions prévues au présent article sont punies de dix ans d'emprisonnement et de 500 000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises en bande organisée.

La tentative des délits prévus au présent article est punie des mêmes peines.

Les dispositions du présent article sont également applicables aux images pornographiques d'une personne dont l'aspect physique est celui d'un mineur, sauf s'il est établi que cette personne était âgée de dix-huit ans au jour de la fixation ou de l'enregistrement de son image »


L’atteinte à la vie privée sur internet

 
 

Toute personne a sur son image et sur l’utilisation qui en est faite un droit absolu qui lui permet de s’opposer à sa reproduction et à sa diffusion sans son autorisation expresse et quel que soit le support utilisé.

L’article 226-1 du code pénal puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, de volontairement porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui :

  • En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ; 

  • En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé.

Le Cabinet PSN Avocat

 
 
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Une expérience acquise au sein de cabinets d’affaires et en entreprise

Paul Sturbois-Nachef diplômé de l’Université de Lille 2, de SKEMA et de l’ESSEC a acquis une solide expérience en matière fiscale et en contentieux au sein de cabinets français et internationaux réputés tant en matière fiscale (Fidal, PricewaterCoopers) que pénale (Gutkès Avocats).

Paul Sturbois-Nachef a travaillé également pendant plusieurs années en tant que fiscaliste au sein de la Direction juridique et financière du Groupe 3SI-OTTO, acteur majeur du e-commerce.


Une connaissance de secteurs d’activités variés

Paul Sturbois-Nachef a été amené durant sa carrière à assister et conseiller des établissements bancaires, des sociétés industrielles, des compagnies d’assurances, des entreprises innovantes, mais aussi de nombreux dirigeants et particuliers tant en France qu’à l’étranger.


Une activité au service de la Défense

Le  Cabinet s’engage au profit de l’accès au droit au plus grand nombre notamment par sa participation aux permanences pénales mises en place par le barreau de Paris.

Paul Sturbois-Nachef est membre de l’Association Des avocats de l’Accès au Droit (ADAD) ainsi que de l’Association des Avocats Pénalistes (ADAP).


Des honoraires optimisés et transparents

Le Cabinet s’attache à pratiquer des honoraires transparents et adaptés à la complexité du dossier.

Paul Sturbois-Nachef fixe les honoraires en concertation avec vous, lors du premier rendez-vous.

Toute prestation fait préalablement l’objet d’une convention d’honoraires, laquelle est établie conformément à l’article 11.2 du Règlement Intérieur National de la profession d’avocat.

Le cabinet fournit sur simple demande un relevé des diligences et du temps passé ainsi qu’une information à jour des honoraires facturés et non encore facturés.

 
 

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